mercredi 24 septembre 2008

Les suivants

DU DANGER DE MONTER SUR LA TERRASSE

Meknès, son Mellah, populeux, dynamique, contrasté. La France y a semé la graine de l’émancipation. L’après-indépendance suscite des espérances sur fond d’incertitude. Les agents israéliens travaillent au corps la Communauté, exploitent toutes les failles pour faire partir les Juifs.
C’est dans ce contexte que la petite Esther est enlevée et convertie à l’islam. Sa famille se résigne au départ. Mais Israël est loin d’être le paradis rêvé.
Esther/Fatima fonde une famille exemplaire et finit par trouver la sérénité dans sa nouvelle vie.
Médecin en fin d’études, élevée dans la tradition, promise à un fiancé, assumant sa condition de jeune fille marocaine avec toutes ses contradictions, sa fille Khadija part à Paris pour un stage, et c’est l’émerveillement devant une société libre, égalitaire, jouissive et individualiste. Et une rencontre extraordinaire…

Editions TARIK (Casablanca) & Dar al-Uns (Paris)

ISBN : 2-911854-17-0 • 2006 • 155 pages

Présentation sur le site de l’éditeur

MOI, LATIFA S.

Latifa appartient au clan des S., ces Fassis partis à Casablanca chercher fortune. Ses parents sont restés traditionnels, forcément modestes. D’autres, moins scrupuleux, se sont très vite enrichis.
Elle est belle, jeune et pure. Le cousin milliardaire la veut pour femme. Les pauvres ne peuvent rien refuser aux riches.
Latifa raconte son itinéraire. À 16 ans, habillée pour plaire, les yeux baissés, soumise à examen, dans une villa somptueuse, autour du thé. Mais il y a une envie de liberté, impérieuse, totale.
Commence alors son combat pour échapper à un esclavage doré. Et c’est la plongée derrière le miroir. Le désir brutal des hommes, les amours clandestines, les relations tronquées, l’obsession de la virginité, le langage codé, le non-dit. Mais il y a aussi l’amitié entre femmes, la vraie, sans tabous, le dernier refuge.
Avec Latifa, on découvre une grande métropole chaotique, livrée au lucre, déchirée entre tradition et modernité, épargnée par quelques îlots d’exception.

Editions L'Harmattan

ISBN : 2-7475-3196-1 • OCT 2002 • 168 pages

Présentation sur le site de l’éditeur
Lire les premières pages de Moi, Latifa S.

Premier roman

LES NOCES DU COMMISSAIRE

La police casablancaise enquête sur quelques fils de bourgeois consommant de la cocaïne. Derrière cet épisode inhabituel, se profile une lutte feutrée mais âpre pour le pouvoir, entre un ministère de l’Intérieur qui ne veut rien céder de sa toute-puissance, et des hommes d’affaires fassis soucieux d’habiller leurs récentes fortunes des oripeaux de la légalité.
Pris dans la tourmente, les juifs se laissent un peu plus dépouiller, mais obtiennent le sursis : vivre encore quelques années dans une relative quiétude avant un départ inéluctable.
La scène politique marocaine est mouvante, les repères changent au gré des intérêts. Pendant que la jeune garde policière se débarrasse sans scrupules des anciens, se dessine une alliance étrange, porteuse d’interrogations, entre Si Alaoui, l’homme d’affaires fassi, et Marouani, le commissaire aux ambitions énigmatiques."

Editions Le Fennec

ISBN 9954-0-0056-9 • JAN 2001 • 223 pages

mercredi 10 septembre 2008

Palestine

Le gouvernement israélien a décidé le 18 août de libérer 200 prisonniers palestiniens, comme "geste de bonne volonté" et pour "aider Mahmoud Abbas". C'est une belle opération de manipulation médiatique.
Parmi ces prisonniers seuls 2 ont "du sang sur les mains" selon la terminologie de l'occupant. On sait que tout occupant qualifie les résistants de "terroristes". Cela veut dire aussi que 198 prisonniers n'ont à se reprocher que des activités politiques de résistance à l'occupation. Israël gardant dans ses geôles 11 000 prisonniers, c'est comme si un occupant en France détenait 200 000 prisonniers politiques.
Par ailleurs rien n'empêchera dans les prochains jours les forces d'occupation d'entrer dans les villes palestiniennes et d'arrêter des dizaines de militants pour "raisons de sécurité". Ainsi les prisons israéliennes ne se vident jamais.
Enfin sachez que "la seule démocratie de la région" utilise la "détention administrative", héritée du colonisateur britannique et qui permet d'arrêter et de détenir indéfiniment toute personne pour raisons de sécurité, sans procès, sans jugement, sans avocat, sans visite.
Cette opération de libération n'est donc que de la poudre aux yeux qui occulte pendant plusieurs semaines le vrai problème, à savoir la poursuite inexorable de l'occupation et de la colonisation qui ruinent toute chance de paix.

Ainsi va la pax israéliana.